ENSEMBLE(S) : gentille utopie ou stratégie pragmatique ?
Vous vous dites peut-être que c'est bien gentil de vouloir faire éclater les bulles dans lesquelles on gravite. Et si c'était en fait la piste la plus prometteuse qu'on ait pour relever nos défis ?
Chers amis, chers inconnus,
Vous êtes déjà près de 1200 à avoir rejoint le mouvement en moins de 15 jours, avec un taux d’ouverture des mes missives de plus de 85%. Merci encore de votre confiance !
Je vous promets qu’on va bientôt aller voir ce qui se passe sur le terrain (jury d’assises, Alcooliques Anonymes, convention citoyenne etc.) pour trouver des clefs et des inspirations sur le “ COMMENT concrètement réussir à accomplir des choses ENSEMBLE quand on n’appartient pas aux mêmes ENSEMBLES “. Mais avant d’explorer des solutions, on va continuer les prochaines semaines à bien comprendre à quel problème on s’attaque, quelles sont nos marges de manoeuvre, quels sont les pièges à éviter pour ne pas tomber dans l’idéalisme voire la bien-pensance.
Enfin, je vous le (re)dis : avec cette newsletter, je veux faire de cette enquête une aventure collective. D’ailleurs cette semaine j’ai créé une nouvelle section “ 🎶 Et j’ai besoin de vous… “. Pour vous encourager à partager avec moi vos commentaires, objections, idées, expériences. Et aussi parce que j’ai besoin de vous sur des questions très concrètes cette semaine : prendre du feedback sur cet épisode, vous poser une question pour préparer un prochain épisode ou encore me transmettre si vous en avez un contact de quelqu’un pour m’aider à faire rayonner le projet sur les réseaux sociaux.
Cet épisode manie pas mal de concepts pas évidents que j’ai essayé de rendre concrets et divertissants. Et qui vont nous être indispensables dans la suite de cette enquête. J’espère que vous allez apprendre beaucoup de choses et faire plein de pas de côté !
Clara
PRÉCÉDEMMENT DANS ENSEMBLE(S)
J’ai partagé avec vous :
👉 Dans l’épisode pilote : le constat (on vit tous dans des bulles) et la conviction (ce sont ces bulles qui nous empêchent d’avancer et de relever nos défis écologiques, économiques, politiques et sociaux) qui m’ont fait me lancer dans cette enquête pour comprendre comment avancer ENSEMBLE quand on appartient pas aux mêmes ENSEMBLES. Si vous venez de nous rejoindre et si ce n’est pas encore fait, je vous recommande de le lire pour comprendre ce qu’on va faire ensemble !
👉 Dans l’épisode 2 : la révélation que j’ai eue en voyant passer 12 000 personnes en quête d’épanouissement dans leur travail dans le programme d’accompagnement collectif que j’ai co-fondé → et si notre quête de sens était en fait une quête de liens et de collectif ?
CE QUE VOUS ALLEZ APPRENDRE DANS CET ÉPISODE
👉 Pourquoi cette enquête n’est pas une gentille utopie mais une quête de nouvelles marges de manœuvre pragmatiques pour faire avancer concrètement notre société.
👉 Ce qu’est l’approche systémique, et comment elle peut nous donner des leviers d’action contre-intuitifs mais efficaces face aux défis actuels.
👉 Ce que sont les “ tentatives de solutions ” en systémie, sachant que leur particularité c’est que ce sont des actions qui renforcent ce qu’on essaie de changer ou d’éviter…
👉 Le rapport entre les tatouages, la course à pied, les stages de développement personnel, les BBQ et l’Intelligence Artificielle
👉 Quelles sont vos tentatives de solutions, à VOUS (dans le ET… ACTION ! de cette semaine)
⏱️ Temps de lecture : 6 min / ⏱️ Temps pour passer à l'action : 4 min (+60 min)
Assez vite, cette enquête m’a mise face à mes contradictions (l’envie de rester tranquille dans ma bulle et le besoin d’en sortir). Et elle a réveillé le tiraillement entre deux de mes passions qui ne font a priori pas bon ménage : le « développement personnel » (j’utilise volontairement ce terme que je déteste par ailleurs, on y reviendra) et la politique (au sens de ce qui nous permet de vivre ensemble). Et puis un jour, j’ai découvert l’approche systémique, qui a complètement changé ma manière d'appréhender cette tension. Plus que ça, ça m’a fait poser l’hypothèse à l’origine de cette enquête : on vit tous dans des bulles et c’est ce qui nous empêche de relever nos défis écologiques, économiques, politiques et sociaux.
Qu’est-ce que l’approche systémique et en quoi peut-elle nous aider dans cette enquête ?
Prenons un système que l’on connait tous : la famille. La famille est un système complexe (je suis sûre que vous ne me direz pas le contraire 😅), fait de nombreux éléments en interaction les uns avec les autres. Imaginez une famille en crise (toute ressemblance avec des faits réels serait purement fortuite) : un des membres en particulier, disons le grand-père, sème la zizanie. Quelque temps plus tard, il disparaît. On pourrait penser que l’harmonie va revenir. Mais la disparition de cet “ élément ” du système ne résout rien et les conflits continuent. Pourquoi ? Probablement parce que cette famille est en crise systémique : elle est en prise avec des problèmes récurrents depuis des générations.
La famille Lannister dans la série Games of Throne (HBO) : un système complexe
Dans une crise systémique, ce sont les liens entre les éléments du système qui sont en crise, plus que les éléments eux-mêmes. Il ne suffit pas de traiter ou faire disparaître un ou plusieurs éléments qui le constituent pour que ça résolve le bazar.
Peut-être que maintenant vous comprendrez un peu mieux la définition de Wikipedia qui dit :
La systémique est une manière de (...) considérer tout phénomène comme un système, un ensemble complexe d’interactions(...). Elle se distingue des approches traditionnelles (cartésienne, analytique) qui s'attachent à découper un système en parties pour le comprendre, sans considérer (...) le système global lui-même
L’approche systémique s’applique à tous les domaines (biologie, technologie, informatique, neurosciences…) et tous les types de systèmes, spécialement les systèmes vivants. Elle a particulièrement donné naissance à un courant (notamment avec l’Ecole de Palo Alto) qui s’applique aux systèmes humains : un individu, une famille, une entreprise, une organisation de manière générale.
Dans mon enquête, je me suis demandée : et si on appliquait cette approche à la société toute entière (en proie à une crise systémique faite de crises écologique, politique, économique, sociale) pour imaginer des stratégies alternatives à tout ce qu’on est en train de faire et qui manifestement ne fonctionne pas des masses ?
Quand on amplifie le problème qu’on prétend régler ou qu’on essaie d’éviter
En approche systémique, face à un individu ou une organisation qui est en état de crise prolongé, la première question qu’on se pose n’est pas “ POURQUOI le système est en crise ? ” . Mais “ COMMENT s’y prend-il pour échouer à en sortir ? ”
C’est-à-dire qu’on ne cherche pas les causes. A la place, on observe tous les comportements individuels et collectifs qui sont mis en œuvre pour dépasser la crise mais qui, de fait, au lieu de la résoudre ou de la dépasser, la maintiennent ou l’amplifient. On appelle ça des “ tentatives de solution ”, et on dit que les solutions sont en fait le problème ou font partie du problème. Un exemple très concret pour que vous me suiviez : prenez un insomniaque qui essaie plein de solutions (prendre des bains chauds, méditer, faire de l’auto-hypnose, ne pas trop manger le soir etc). Mais force est de constater que ça ne marche pas : ce sont ses “ tentatives de solutions ”.
La plupart du temps, il y a 3 types de comportements ou tentatives de solution qui produisent l’inverse de l’effet recherché :
1. l’évitement
2. le contrôle
3. la croyance en un coupable / sauveur
Revenons à la crise systémique dans laquelle nous sommes pris : que voit-on quand on observe nombre de nos comportements ?
On essaie de se mettre à l’abri :
On espère s’extraire soi et les siens du bazar : cf les survivalistes ou de manière beaucoup moins radicale, les gens “ privilégiés “ qui se préparent consciemment ou inconsciemment des bases de repli en “ allant se mettre au vert ”. Plus généralement, on rêve d’une maison cocon avec SON jardin, SA piscine et SON BBQ (2/3 des français rêvent de vivre en maison individuelle[1])
On se replie sur ce qu’on contrôle, à savoir : SOI
Devant notre impuissance face aux bouleversements actuels, on concentre notre énergie à changer ce qu’on maîtrise : changer sa manière de consommer vers une (hyper?) consommation “ éthique et responsable ”, changer son job[2], changer de vie[3] (cf l’épisode précédent!) ou se changer “ Soi “ en faisant du développement personnel (se réinventer, se réaliser, se recentrer, révéler son potentiel…).
Notre corps aussi est devenu une chose à contrôler, mesurer, améliorer, distinguer : cf ces dernières années l’explosion de la course à pieds, du bodybuilding[4], de la chirurgie esthétique (on serait 40% à l’envisager ! [5]). Ou encore des tatouages (18% de la pop français aujourd’hui, 2 fois plus en 10 ans[6]), hier signes d’appartenance ethnique ou à des communautés marginales, aujourd’hui partie de la construction de nos “ mythes personnels ”[7].
On désigne des coupables et on attend des sauveurs :
Les coupables sont toujours “ les autres ” : les migrants, les réac, les élites, les wokes, etc. Pour les politiques ce sont aux entreprises et aux citoyens de se bouger, pour les entreprises ce sont aux politiques et aux consommateurs de le faire. Et ainsi de suite (cf le bien nommé triangle de l’inaction)…
Source : Pierre Peyretou
Et puis à l’inverse, on attend des sauveurs. Par exemple en vrac : un homme ou une femme politique providentiel·le qui serait enfin “ à la hauteur ”, les gourous et guérisseurs en tous genres qui attirent de plus en plus (avec une explosion des dérives sectaires ces dernières années [8]), les entrepreneurs de la tech qui “changent le monde ” ou plus largement “ la technologie ” ou l’Intelligence Artificielle devenues des sortes de divinités dotées de super-pouvoirs etc.
Elon Musk, nouveau Sauveur
→ Ca vous rappelle quelque chose (1.Evitement 2. Contrôle 3. Coupables/ Sauveurs) ?
🙋🏻♀️ Je fais quand même ici une mini-pause : ce ne sont évidemment, et heureusement, pas nos seuls comportements. Et il ne s’agit sûrement pas de s’autoflageller. Déjà parce que ce serait tout-à-fait contre-productif. Ensuite parce que, sans nous enlever notre part de responsabilité individuelle, ces comportements sont induits par notre système collectif et politique (on y reviendra notamment dans l’épisode de la semaine prochaine en zoomant sur une de ces tentatives de solution : le bien-être et le développement personnel).
Pour autant, voilà me semble-t-il, des comportements qui tout en nous donnant l’illusion de le faire, ne nous permettent pas d’aller mieux individuellement et collectivement. Voilà donc, nos “ tentatives de solution ”.
💡Et maintenant, que nous propose l’approche systémique pour imaginer de nouvelles solutions ?
En approche systémique, on considère que les tentatives de solution ont la particularité de tendre toutes dans une même direction : c’est-à-dire qu’elles sont les différentes facettes d’une seule et même stratégie qui ne fonctionne pas et qui nous fait rentrer dans un cercle vicieux. Sortir du problème consiste alors à expérimenter une stratégie contre-intuitive mais potentiellement diablement efficace qui va dans la direction opposée. C’est là que se trouve l’effet de levier sur le reste du système et qu’on peut se créer de nouvelles marges de manœuvre pas forcément évidentes au départ…
Là encore pour que vous me suiviez reprenons l’exemple simple de notre insomniaque : toutes ses actions ont un point en commun, retrouver le sommeil. Mais en réalité, en essayant résoudre le problème, elles sont devenues le problème. L’approche systémique pourrait suggérer d’expérimenter une stratégie diamétralement opposée à cette direction : arrêter d’essayer de dormir. En prescrivant à un insomniaque de quitter son lit et de vaquer à ses occupations quand il se réveille la nuit, on peut paradoxalement lui permettre de retrouver le sommeil.
Bill Murray insomniaque dans Lost in Translation de Sofia Coppola (2003)
Alors si on raisonne de la même manière par rapport à nos comportements face aux défis actuels : dans quelle direction tendent nos tentatives de solutions ? Et quelle serait une stratégie contre-intuitive et pourtant pleine de nouvelles potentialités qui en prendrait le contre-pied ?
Si elles ont l’air différentes (et bien sûr elles le sont, de même qu’elles ne sont pas toutes au même niveau), il me semble qu’elles vont toutes dans le même sens : celui de l’individu censé être ou avoir une solution individuelle à un problème collectif. De même qu’elles ont toutes tendance à nous couper les uns des autres. A nous enfermer dans des entre-soi en dehors desquels “ les autres ” ont toujours tort. A tel point qu’on devient tous le problème de quelqu’un d’autre. Bref, elles tendent toutes selon moi vers la crise EGOlogique, cette crise du lien entre l’individu et le collectif, entre moi et les autres (cf épisode pilote)...
Pour continuer à suivre une approche systémique, quelle serait alors une stratégie qui irait dans une direction radicalement opposée avec d’importants effets de leviers ?
Cette nouvelle stratégie contre-intuitive partirait de l’idée que “ nos autres ” ne sont pas le problème mais la solution. Elle consisterait à concentrer toute notre énergie à éclater les bulles dans lesquelles on gravite. Elle s’attacherait non pas à nous faire “ changer ” mais d’abord à apprendre à nous relier. Elle viserait avant toute chose à construire un collectif, à l’échelle de la société, fait de différents ENSEMBLES capables d’avancer ENSEMBLE et de relever les plus grands défis.
Cette stratégie c’est précisément le code qu’on essaie de craquer avec cette enquête. Et si c’était la piste la plus prometteuse et la plus pragmatique qu’on ait face aux défis actuels ? Et si c’était notre plus bel espoir 🔥?
Dans le prochain épisode, je zoome sur une de nos “tentatives de solution”: le bien-être et le développement personnel qui sont un symptôme fascinant de la crise EGOlogique.
Comment expliquer qu’ils aient pris tant de place dans nos vies et dans notre société ? En quoi est-ce un problème ?
Mais faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain?
Face aux défis actuels, quelles sont VOS “ tentatives de solution ” ?
Pour chacune de ces “ tentatives de solution ”, je vous recommande un épisode de podcast à écouter pour commencer à faire un pas de côté. Ils sont tous issus d’un podcast que je ne saurais trop vous recommander → “ Vlan ” de Grégory Pouy
⚠️ Disclaimer ⚠️
A des fins pédagogiques, je simplifie largement. C’est juste pour se poser des questions et éviter de trop penser être dans le camp du bien… Et pour vous détendre tout de suite, perso je retrouve une part de moi, à des degrés divers, dans chacune de ces teams.
Vous êtes plutôt :
A. Team “ Cocon “
Vous aimez le confort, vous rêvez d’avoir une maison avec VOTRE jardin, peut-être VOTRE BBQ ou soyons fou VOTRE piscine. Vous aimez les dîners cosy et les voyages exotiques. Vous n’aimez pas penser aux crises qu’on traverse et d’ailleurs vous êtes convaincus que vous trouverez un moyen de vous mettre à l’abri si besoin est
💡 Et si c’était une illusion ? Et si face aux bouleversements qui nous attendent, personne ne pourra rester dans son cocon, ni d’ailleurs n’aura intérêt à le faire ?
🔧 Je vous recommande vivement l’épisode 266 de Vlan avec Arthur Keller, spécialiste des risques systémiques
B. Team “Développement intérieur et nouvelles spiritualités”
Vous pensez que c’est en se réinventant soi qu’on réinvente la société. Vous passez beaucoup de temps, d’énergie peut-être même d’argent dans votre quête intérieure mais vous ne menez pas ou peu d’action collective, politique ou militante pour faire évoluer les structures de la société.
💡 Et si travailler à l’ouverture du cœur entre gens qui se ressemblent n’était pas suffisant ? Et si on ne changeait pas la société en changeant de vie isolément ? Et si le changement collectif n’était pas juste la somme de changements individuels ?
🔧 Je vous prescris et vous recommande vivement l’épisode 290 de Vlan avec Vincent Cocquebert, auteur du livre “ Uniques au monde ”.
C. Team “ Tech & Progrès “
Vous faites confiance au progrès technologique. Vous n’attendez pas grand chose de la politique, ce sont les entrepreneurs qui vont sauver le monde. Avec les technologies à la rescousse (les “climate tech”, l’IA, tout ça), ils finiront bien par trouver des solutions qui préservent nos modes de vie, notre organisation économique et sociale.
💡 Et si les technologies ne permettaient que de traiter les symptômes de notre crise systémique (réchauffement climatique, effondrement de la biodiversité, pollution etc.) et pas ses causes profondes ? Et si le découplage entre PIB et gaz à effet de serre que nous promettent les technologies ne pouvaient être que localisés et temporaires ?
🔧 Je vous prescris et vous recommande vivement l’épisode 178 de Vlan avec Philippe Bihouix, ingénieur et auteur de 2 livres : Les technologies vont-elles nous permettre de faire face au défi climatique?
D. Team “ conso éthique et responsable ”
Pour vous, c’est en changeant sa façon de consommer qu’on s’engage. Vous consommez “ éthique et responsable ”, vous achetez des marques de mode “ ecolo ”, vous adorez Vinted, vous faites votre pain vous-même, vous avez une machine à faire du tarama.
💡 Et si la consommation “ éthique et responsable ” devenait un alibi à l’hyper-consommation ? Et si l'injonction de consommer moins et mieux était devenue mieux et plus ?
🔧 Je vous prescris et vous recommande vivement l’épisode 233 de Vlan avec Fanny Parise, anthropologue et auteur de “ Les enfants gâtés : anthropologie du mythe du capitalisme responsable ”
E. Team “ 100% militant ”
Vous pensez que tout est une affaire de structures, systèmes, rapports de domination, privilèges. Que les besoins corporels, émotionnels, psychologiques ou même spirituels de l’individu sont secondaires par rapport à l’action politique. Que le développement personnel n’est qu’une supercherie néolibérale.
💡 Et si tout n’était pas à jeter, loin de là ? Et si un lien à soi sain était essentiel pour avoir un lien au collectif sain? Et si vous vous priviez d’une réflexion essentielle sur l’échelon individuel de la métamorphose et de la mobilisation ?
🔧 Je vous prescris et vous recommande vivement l’épisode 278 de Vlan avec Ines Weber, psychologue et auteur de Devenir Soi
Hop, hop, hop dernière chose !
Pour chacune de ces “ teams”, pensez-vous à quelqu’un en particulier autour de vous ?
Essayez d’en identifier au moins 3.
Pourquoi ne pas les faire cogiter en leur transmettant cet épisode, par simple transfert de mail ?
🙏 MERCI QUI ? Cette newsletter est le fruit d’un travail collectif et je voudrais remercier tout particulièrement du fond du 💛 ces quelques personnes pour le temps qu’ils m’ont généreusement offert, les retours toujours bienveillants jamais complaisants, les idées lumineuses, le soutien sans faille : Judith, Stéph, Mika, Carole,Marc-Arthur, Jerem, Maria
Last but not least, Flora pour la créa que j’adore. Je ne saurais trop vous la recommander flob-graphics.eu 🙏
[1] Les Français et l’habitat individuel, Julien Damon, SociologieS, Février 2017
[2] ⅔ des actifs français veulent changer de vie professionnelle en 2023 (L’enquête “Désir de mobilité et formation à distance chez les actifs” a été menée par l’institut IFOP en ligne du 31 janvier au 1er février 2023 )
[3] 86% des français aspirent à “autre chose” dans leur vie dont 35% à vouloir changer de vie en profondeur (Baromètre BPCE Assurances des changements de vie, juin 2022
[4] cf La Fabrique du muscle du sociologue et bodybuilder Guillaume Vallet
[5] Opinionway pour la clinique des champs elysées.(Sur TikTok en 2021 le hashtag #Plasticsurgery atteignait 3,8 milliards. En 2022 c’est 12 milliards.
[6] IFOP pour la Croix: la pratique du tatouage en France, au RU et aux US, octobre 2018
[7] Comme évoqué par l’anthropologue David Le Breton
[8] Le nombre de saisines dont a fait l’objet la Miviludes, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, a augmenté de 86% entre 2015 et 2021 (cf rapport annuel Miviludes)